top 10 des bonnes pratiques pour réduire la pollution numérique
Chaque heure, 8 à 10 milliards de mails sont envoyés et 180 millions de recherches Google sont effectuées. On peut penser que l’impact du numérique sur l’environnement est ténu, imperceptible. Et pourtant, il est responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre, soit l’équivalent du secteur aérien.
Aujourd’hui, avec la crise sanitaire, les Français s’éveillent et remettent en question leurs habitudes de consommation. Les sujets écologiques s’immiscent dans leur quotidien, tels que la gestion des déchets, le zéro plastique, les déplacements…. Mais qu’en est-il du #numérique ?
Cette prise de conscience bouscule aussi les marques qui, à leur tour, repensent leurs méthodes et organisations. Et si elles devenaient acteurs du changement ? Et si elles se décidaient à réduire l’empreinte carbone par le biais du numérique ?
Concrètement, que représente la pollution numérique ?
Chaque email envoyé génère aujourd’hui près de 20 grammes de CO². Ainsi, 20 mails envoyés par jour polluent donc autant que 100 km en voiture.
Une série netflix en HD équivaut à 175 km en voiture.
Un journal numérique équivaut à une lessive.
Passer une journée de travail sur ordinateur représente une consommation de 80 ampoules.
600 kilos de matières premières sont mobilisés pour produire un ordinateur portable dont le poids n’excède pas 2 kilos.
Un utilisateur de réseaux sociaux sur mobile génère 102 kg eq.CO2 à l’année, soit l’équivalent de 914 km effectués en véhicule léger moyen.
Des chiffres alarmants mais du positif à en tirer : les communautés s’engagent
Il y a du bon dans cette consommation d’énergie : c’est ce que l’on nomme “l’impact environnemental positif”. Les réseaux sociaux sont des canaux d’expression et de mobilisation nationale et internationale. Par exemple, le challenge #FillTheBottle sur Instagram et Twitter a permis le nettoyage des mégots de cigarette sur les plages.
La motivation collective se transmet grâce aux challenges, sous forme de lives ou de reels, avec la collaboration de créateurs de contenus. Les communautés s’avèrent force d’actions écologiques. La campagne de sensibilisation CAMIF #JeMeDeconnectePourLaPlanète, a généré 68 publications postées sur les comptes de 22 influenceurs éthiques et responsables, avec plus de 70.000 engagements Instagram de la part des internautes et 30.000 vues Youtube comptabilisées.
Il est plus que jamais question d’agir ensemble. Les marques affrontent des changements conjoncturels, organisationnels, structurels, managériaux. C’est l’opportunité pour elles d’évoluer, voir plus loin, s’engager. Elles se réinventent, s’interrogent, testent et s’ouvrent à de nouveaux horizons. L’enjeu est majeur car “80% de la génération Z estiment que les marques devraient rendre la vie des gens meilleure”. Et l’écologie en fait partie, car elle est intimement liée au bien-être du quotidien et à la santé.
Top 10 des bonnes pratiques pour réduire la pollution numérique
1 - Supprimer ses mails régulièrement car supprimer 30 mails équivaut à économiser une ampoule allumée toute une journée.
2 - Effectuer un ciblage responsable en identifiant les abonnés inactifs aux newsletters.
3 - Privilégier du matériel informatique peu énergivore, comme les ordinateurs portables qui consomment moins que les ordinateurs fixes.
4 - Préférer l’usage du Wifi à la 4G ou la 5G.
5 - Au delà d’une heure d’inactivité, éteindre ses appareils.
6 - Désactiver l’option GPS dès que possible.
7 - Diminuer la qualité de la vidéo regardée sur les plateformes. Cela est possible sur Youtube notamment, où l’on peut passer une vidéo en 1080p à 720p.
8 - Privilégier la longévité des appareils et procéder à une réparation plutôt qu’un nouvel achat en cas d’incident.
9 - Adopter une navigation internet éco-responsable en entrant directement l’adresse du site internet convoité dans la barre URL.
L’outil coup de cœur : Greenmetrics, plateforme dédiée à l’accompagnement des entreprises qui souhaitent réduire durablement leur empreinte carbone numérique. Le service délivre “un rating environnemental précis” et une notation accessible par l’ensemble des collaborateurs. L’entreprise pourra communiquer sur ces données pour valoriser ses actions et engagements.
Sources : Influencia / L’ADN /Le monde change / Le Bon Digital